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PORTRAIT LONG

 

Mes inspirations


Je me rappelle encore des frissons qui me parcouraient le corps lorsque ma grand-mère me racontait des histoires sur le petit escalier devant son appartement sous le soleil du Sud. Sa voix était si prenante.
Mon père lui, nous a abreuvé d’histoires imaginées sur l’instant pour nous endormir le soir. Que de rires. Des chansons aussi, accompagnées de sons chauds d’une guitare jazzy et brésilienne.

Maman, pédopsychiatre, est une grande conteuse de la diversité humaine. Celle qu'elle a rencontrée au fil des ans dans le secret de son cabinet. Elle incarne les gens avec leurs gestuelles, leur ton. De véritables transformations.

Les deux conteurs qui m'ont donné envie de prendre la parole à mon tour furent Michel Hindenoch et Henri Gougaud.

Et une histoire: un conte soufi sur une femme: Jayda.

 

 

 

Mon prénom de naissance

 

Mélusine est une fée. 

J'ai accepté la mission de mon prénom. J’ai compris qu’il était un sésame pour ouvrir l’espace du conte en moi. Un sésame pour parler au cœur des petits et des grands.

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Raconter

 

La racontée est un moment unique, magique, une création à chaque fois, où les artistes se trouvent de part et d’autres de la scène.
Alchimie des cœurs, des yeux, des oreilles : la conteuse et les spectacteurs créent et nourrissent la racontée avec leur attention et leur humeur du moment.
Rythmique de joies, de surprises, de peur et de suspens.

 

La passion pour les mots, la parole et la musicalité m'habite depuis toute petite.


J’aime ajouter quelques sons musicaux et rythmiques : clochettes, carillons, tambour, ce que les histoires demandent et que je vais puiser dans ma malle d'instruments. Par petites touches. 

 

Etudiante en chinois, puis professeur de français langue étrangère, je fus en classe comme sur scène à faire passer des messages, cherchant douceur, énergie, humour avec un grand amour des mots et de la langue pour emporter l'attention du groupe. Cela me porte toujours et encore sur la scène conteuse.

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L'interactivité et la convivialité sont mes guides.

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Formations

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-conservatoire du conte avec Charles Piquion,

-stages à l'âge d'or avec avec Michel Hindenoch et Agnès Hollard (tout-petits).

- Improvisation dans le conte avec Nathalie Léone pendant deux ans. -Participation à des collectifs de conteurs: l'Ogre et celui que j'ai créé: les conteurs du greniers.

- atelier de contes thérapeutiques avec Pierre Lafforgue

- Contes et guérison avec psychiatre conteur amérindien Lewis-Mehl Madrona

- chant avec Marie-Jeanne Rodière

- art du mouvement avec le wutao de Pol Charoy et Imanou Risselard

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Rencontres

 

J'ai conté avec les conteurs de l'association Ty contes et les fées de l’association papotissages. Il y eut aussi les scènes ouvertes aux conteurs pour dire son histoire et écouter les autres . Sans oublier les babysittings-conteurs avec les enfants qui offrent des yeux et des oreilles grands ouverts et si stimulants.
Enfin, je voudrais offrir la place

qui se doit à

mon plus grand allié :

 

 

le silence.

 

Celui qui fait la place pour accueillir une histoire qui demande à vivre et qui la laisse s’épanouir, danser, s’étoffer en moi.  Elle pourra ensuite sortir de sa grotte par ma bouche. Pour prendre le soleil, se rôder et s’affiner encore et encore.

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Les histoires

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Chaque conteur a sa carte au trésor intérieure. Celle qui nous guide, nous fait ouvrir tel livre et nous fait porter tel ou tel conte et pas un autre.

Les histoires que j’ai choisies au fil de mes lectures sont celles qui ont fait bondir mon cœur, ou qui l’ont fait s’ouvrir, soupirer, sourire ou s’amuser comme un petit lutin dans la prairie.

Je raconte des contes classiques tout comme des contes plus contemporains

 

Créations

 

J’accueille aussi des histoires. Celles qui s’invitent dans mon esprit. Souvent, ça commence par un petit coucou:  « Tiens, un titre ». Et quand le temps me le permet, je laisse l’histoire se dérouler à partir du titre. Je pars en promenade avec elle, ne sachant pas où nous allons et faisant quelques choix sur le chemin lors des intersections. Puis, une fois écrite, viendra le temps de la dire tout de suite ou de l’envoyer aux amis ou de l’oublier.
Et une fois qu’elle aura bien reposé aux oubliettes, je la repétris et la laisse reposer encore jusqu’à la prochaine fois.
Sans oublier de la raconter au passage. Je goûte la pâte.
Et ainsi vient l’histoire croustillante comme un bon pain chaud.

 

Pour finir


J’aime les mots porteurs, les mots guérisseurs, les mots joyeux.
Et le saut dans le puits, face à vous cher public.
Pour trouver en bas de ce puits profond, une chambre de princesse, une prairie fleurie et le fond de notre cœur. Notre cœur conteur.

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